12 juillet 2003
Ca y est ; tout va suffisamment mal pour que je reprenne la plume. Une succession d’incompréhensions, d’hypocrisies et de comportement social m’a enfoncé ce point au côté, qui devrait me faire hurler si je n’y étais si accoutumé.
Tant de beauté a défilé devant mes yeux désormais ouverts. Je la voyais à chaque rencontre, dans chacun des sourires que l’on me découvrait, nombreux aujourd’hui semblait-il, tous m’inspirant la volonté de les retrouver, de revenir vers eux, très vite…
Mais voilà, les soubresauts cessent bientôt ; le son se perd maintenant dans la nuit solitaire… Les sourires ont laissé place à la face impassible du mur blanc, impavide, dans laquelle je ne décèle rien de moi-même. Alors je vais me tourner durant les heures à venir, alternativement du vide qui me désespère vers le mur qui me désespère, et du mur qui me désespère vers le vide qui m’attire.