Des yeux défilent dans mes yeux,
Certains rieurs, d’autres enflammés,
Puis honteux, pour enfin disparaître
Dans une fournaise d’apocalypse…
O Dieux ! Je ne sais plus où en être avec toi. Tes baisers portés par inadvertance sur mes joues inhabituées ne laissent de me laisser présager le pire, lorsque je tendais les lèvres.
Concessions, hontes, hypocrisies.
Je demeure dubitatif devant mon attitude.
Jalousie ? Tentative de romantisme plutôt !
Quelqu’un m’a dit que ce jeu devait être joué.
Après tant de déceptions, jouons la partie sans peur ni limites ; de regrets, bien évidemment, il n’y aura jamais. Sans vouloir retomber dans les affres passées, je ne suis décidément qu’un sale con en qui on ne peut faire confiance…
Mais tes yeux me rappellent cette flamme,
Jamais oubliée par ailleurs,
Qui me mouvait avant… mon âme !…
Et la pluie retombe sur mes déceptions…
Le crachin éreinte le muret de pierre qui s’offre à moi comme dernier plongeon vers ma vérité : n’aimer ni les gens ni la vie revient à vivre gratuitement, dans des simili-buts ; des horreurs, des difformités, je ne ressens rien…
A Christelle-Olivia Beuve-Méry