Je suis venu trop rapidement…
Il ne servait à rien, dans ce vent arracheur de plaisir, de venir sans faire l’effort de ne pas le faire. La situation est délicate, mais si bien cachée sous cet habituel apparat d’hypocrisie.
J’ai vu son corps presque dénudé et résistant de toute force, incompréhensiblement, comme j’ai laissé plus que fui un autre corps la nuit précédente, lui aussi atteint par l’incompréhension qui s’était jouée de moi peu de temps auparavant.
Et lorsqu’il me faut regarder ce visage bouffi mais creusé, l’aveu est indispensable : c’est comme respirer de l’eau, je n’ai rien eu.
Mes vêtements se ressentent de l’affront : j’y suis venu sans le vouloir, peut-être par une prémisse de passion…