Assis, abasourdi par l’absence de violence d’un effort long et continu, je regarde les heures former leurs signes réguliers.
Je pars souvent dans un rire sans cause, pour tenter la joie, la séduire quand rien ne saurait l’attirer. J’ouvre la bouche plus grand pour mieux m’esclaffer de ce qui n’a pas de cause, un exutoire nécessaire en somme...
Je souris plus désormais, sans cause, pour tenter l’amour que les autres pourraient me porter, les amadouer... Je montre mes dents plus qu’avant pour mieux consentir au bonheur de ceux qui n’ont pas de cause ; un purgatoire faussaire m’assomme.
Je blanchis plus qu’à mon tour, avec raison, pour avoir tenté de feindre, de masquer ou déformer une réalité étirée. Je pâlis tourmenté pour m’assoiffer d’une quête de cause, l’offertoire de misère qui me somme...
D’en finir.