4 février 1992
Que le temps paraît désormais bref,
Autant que celui passé en ta compagnie
Semble une éternité tellement tu m’ennuies.
Lorsque je repense à toi, ton visage
Aux traits si peu fins me revient en mémoire,
Ainsi que ta peu fière poitrine.
Il faut cesser là… pour éviter la méchanceté…
Je préfère conter mon désarroi,
Ou le liquide coulant de mon foie
Ouvert que l’on presse sans nulle cesse.
Aussi avachi que tes tristes fesses…
Encore une fois je mens et ai menti,
Mais cela devient trop usuel
Pour que je m’en offusque, décati
Comme est mon honneur : homme faux, je suis homme réel.