29 janvier 1991
Demain, j’appellerai… C’est un devoir.
Le vautour revient toujours à sa proie.
Les gouttes de la revanche perlent à mon nez
Lorsque je pense au mal que je ferai,
Lorsque la joie est tellement absente
Que la haine est une activité presque… décente,
Juste pour vivre.
Demain, je mentirai… C’est habituel.
Je suis sans fief mais ai l’opportunisme.
Cet animal qui enserre le fond roucoule l’homme
Dans lequel, en l’explosion du monde, tout le fiel
D’une existence de cafard couronné
Se déverse langoureusement, et nous en sommes pannés,
Pour bien mourir.