L'affaire est simple, et d'un goût douteux. Il s'agit d'un petit groupe de marcheurs du dimanche, dont l'un des membres s'extrait, visiblement en proie à l'urgence. L'homme est de petite taille et corpulent. De son survêtement intégralement gris foncé s'échappe une face rondouillarde et mal rasée aux tempes de laquelle trouvent leur origine quelques filets de sueur. Les cheveux épars s'avèrent quant à eux frisés, bruns et gras.
L'homme court au sommet d'une butte, se cache derrière un bosquet, s'accroupit et... fait ce qu'il a à y faire. Une main s'extirpe alors du buisson, s'emparant d'une large feuille de rhubarbe... dont il fait usage comme il n'est pas nécessaire de décrire.
Paraissant constater avec douleur le résultat de son action, il se rend bien compte qu'une feuille ne suffira pas. On voit d'abord cette main chercher d'autres végétaux aussi larges, épais et agréables que la rhubarbe. Puis l'on fixe le visage, à son tour décelé, pour se pénétrer de l'effarement du regard scrutant chaque pouce de terre alentours. A quatre pattes maintenant, il avance en arrachant nerveusement les petits brins d'herbe dont qui sait s'il n'espère pas s'en constituer un emplâtre !
Se dirigeant vers le soleil qui surplombe la butte, il nous offre la pitoyable image de son postérieur merdeux et sans recours.
N.D.L.A : il ne s'agit en aucun cas d'une publicité pour le papier hygiénique ou pour les mouchoirs en papier, ni plus que de promotionner quelque organisme de... prévoyance ou encore le magazine Fouloud Gloziol (notamment Edika...). J'ai simplement bien aimé la vision du type qui va vers les sommets, vers le soleil, tout là-haut et loin du groupe dont il est originaire...
Il n'empêche que cet homme si haut placé se trouve fort embarrassé de ne pouvoir laisser à ses ex-congénères moins ambitieux que l'image d'un cul sale.