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Hontes

Souffrances, amour, désespoir, moquerie, musique et philosophie... La vie, quoi !

Impuissant

Publié le 5 Septembre 2011 par Luc in Autopsie du désir en fuite (1-1 au 29-6-02)

Je ne peux me résoudre à la facilité rationalisante de mes paroles si posées ! Ce serait trop simple… Atteint d’une faiblesse violente et surtout inexplicable, il est aisé d’en déduire toute généralité utile et masculinement acceptable. Oui mais voilà, mon cœur me certifie, sur son honneur bafoué, tout le contraire. L’alcool ? Les cigarettes ? Ils peuvent être des éléments objectifs en la matière, mais masculinement inacceptables. Honte ? Inconfiance ? Ils sont des éléments objectifs, mais masculinement inacceptables. Manque de résistance à la pression ? Non-dits ou perte de l’habitude ? Ils sont des éléments subjectifs, parfaitement subjectifs mais sûrement plus proches de la vérité que mes aberrations de raison, ma faculté du syllogisme bancal, sans doute prise au dépourvu lorsque le phénomène s’en mêle…

 

Toujours est-il que ma faiblesse demeure quant à elle bien réelle… J’ai pu prononcer à haute voix mon incompréhension : « Comment ne pas avoir envie de tout ça ?! », dans un aveu pathétique d’impuissance désirante. Qu’en déduire ? Est-ce l’absence d’espoir dans cette histoire ? Est-ce trop de caresses égotiques et pornographiques ? Est-ce que je ne t’ai jamais aimée et qu’il me plaît de le croire pour ne pas me montrer seul ? Est-ce l’alcool qui augmentant mes capacités émotionnelles diminue corrélativement mes forces physiques ? Je sais pourtant que je « fonctionne » normalement, alors bien sûr le doute revient quant à notre avenir incertain.

 

Cela dit, la vision de Philippe, Philippe qui ne sait pas et rien, ne me connaît pas en tant qu’avec toi, avec cette brune laide, tous deux souriant à pleines dents, m’a renvoyé à tes pieds. Quelle piètre conclusion ! La presque certitude de l’amour et la quasi-impossibilité de l’honorer… La passion… C’est peut-être ce fameux élément manquant, subjectif par nature, qui nous manque désormais… Je t’aime quand même.

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