Le vent s’est levé, violemment, et repoussant à un autre cycle ma neurasthénie habituelle des premières heures d’un jour que l’on décèle à peine. Si le temps de ne plus expier existait, je crois qu’il viendrait un matin tel que celui-ci.
Et pourtant… les cristaux de glace qui maculaient les voitures, jonchaient le sol avide, ne brillaient pas d’une particulière pureté. Le blanc se voyait comme bien salissant quand le réconfort ne venait, une fois encore, que de la chaleur des effluves… du gasoil (et non d’un parfum de femme, comme l’insinuait Brel si perfidement).
Subtiles fragrances bien vite balayées par un fort vent de ressentiment, d’aller vers l’avant alors que l’on aspire qu’à regarder un soleil sans chance de se lever. J’ai de nouveau raté l’orange, bêtement suspendue dans le ciel cotillonné, car il est de coutume de s’en venir vers l’occident pour n’offrir au digne astre qu’une nuque résipiscente, pendant qu’il décide de paraître.