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Hontes

Souffrances, amour, désespoir, moquerie, musique et philosophie... La vie, quoi !

Natte

Publié le 30 Septembre 2005 par Luc in Les rêves se terminent toujours (9-4-31-7-01)

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La vue de toi assise sur un fauteuil, donnant de tes mains sur la nuque le volume nécessaire à tes cheveux blonds, a accentué mon désarroi...

 

 

 

J’ai perdu le chemin et ai parlé froidement, ressentant fortement que les enjeux me dépassaient. J’ai joué froidement en espérant une demande qui n’est pas venue. J’ai parlé, dans un curieux paradoxe, dans une fausseté incroyable, laquelle ne signifiait pourtant que la vérité d’une histoire ancienne. J’ai mal de tes reculades.

 

 

 

C’est alors, autre toi, que tu t’es plantée devant moi, en levant les bras pour replacer tes cheveux blonds. Je reste ébahi devant tes aisselles limpides et pour cela je pourrais t’aimer. Tes yeux et visages m’attirent. Je dois lutter pour trouver quoi que ce soit s’opposant à notre union...

 

 

 

Mouais... Comme avec la première autre, ces damnés gosses qui font de l’univers un cagibi perclus et cacophonique. J’ai cru pouvoir les supporter, puis les aimer, mais définitivement, dans leur hypocrisie sournoise, leur geignardise empreinte de colère capricieuse, mettant à mal mes nerfs évanescents, je les hais de toute mon âme, du moins jusqu’à ce qu’ils se construisent. Je ne saurais, malgré tous les efforts infligés en ce sens, m’apitoyer sur leurs plaies et larmes. Je ne peux m’extasier devant leurs rires et sourires inentendants... défécations, ni borborygmes langagiers. Leur regard fourbe, perfide, mesquin, me donne à la violence... La pusillanimité de leur mère m’étonne plus que me révolte... Je hais les enfants, stupides enfants.

 

 

 

Mais la vue de tes aisselles si lisses et douces provoque en moi une demande charnelle. Celle-ci me rend capable au regard de mon prétendu amour pour l’autre, dont j’entretiens la perte avec un soin maniaque et attentif, dont elle a consommé la fin à petit feu en me reprochant ma maladie, ce que je suis...

 

 

 

Tout cela n’est guère plus. La solitude reprend son dû, et je ressens toute la difficulté, pour me convaincre de son bon droit, de lutter contre elle.

 

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