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Hontes

Souffrances, amour, désespoir, moquerie, musique et philosophie... La vie, quoi !

Finalement...

Publié le 5 Février 2007 par Luc in L'amour de l'erreur (du 14-5 au 30-7-03)

28/30 juillet 2003

 

… ce n’était pas si mal de terminer ce chant hasardeux, cette cataracte d’un an, sur une déception totale. Là où je ne voulais déceler que mystère, attirante intrigue, il n’y avait que du vide. Là où je ressentais un mal-être à partager, il n’y avait qu’ambition ridicule, arrivisme sans mesure, et où l’énigme m’interrogeait, finalement une incurie puérile m’a répondu.  

 

Tu as cédé à la chair par utilité. Tu ne pouvais faire pire à mes yeux, et je comprends dès lors ton éloignement progressif, pour connaître mon jugement sans rémission sur de telles choses.  

 

Tu es donc sale et difforme, mais à la nouvelle, j’ai souri, plaisanté ou parlé avec une gravité dénuée de drame, comme tout à chacun… Je me suis étonné de ma force dans la désolation de mon erreur absolue d’observation et de jugement. Trop fort à cet instant pour que je t’aie encore aimée. 

 

Tu disparais déjà. Tu n’es qu’une ombre, une année perdue, un avatar sans grâce de mon insatiable besoin d’aimer. Tu n’es plus qu’un visage qui se fond dans l’éternité de l’oubli, une lubie.   

 

Ce chant compte une bien triste fin, sordide. 

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