Et puis Angelin Prejlocaj parla… lui que j’aimais pour ses origines yougoslaves, kosovares ou albanaises, qu’en sais-je et qu’importe, et s’est mis à déblatérer son orientalisme bêlant ; la tragédie de ses stupides NLE (near life experiments lorsque je ne connaissais pour ma part que les NDE, death instead of life), le dégagement de soi, en corps et esprit. Il a gravi le Kilimandjaro… Au mauvais goût consommé du pseudo-boudhisme lâche et renonciateur, il ajoute un faux retour à la nature, l’Afrique, dans sa sauvagerie primaire et ignorante, sa crasse inculte, sa démence irraisonnée et repoussante. Tentant d’habiller sa faiblesse en force détachée et sa perte en victoire, il jouait de sa voix douce sur le tremolo de l’émotion facile pour les esprits simples. Rien n’y a fait : la seule lévitation qu’il ait réussie fut celle de ma haine.
Tu ne seras jamais Nijinski. Tu ne seras jamais Noureev… Peut-être à peine Patrick Dupont.