Les voix himalayennes courent vers moi, les yeux tombant sur les draps. Une même note s’étouffe, s’étrangle dans son instabilité, hoquète, puis s’éteint dans un chant de douche.
Le bruit y fait immédiatement suite, dans des réminiscences de bois et de métal. La voix aigrelette se métallise aussi, dans l’accélération du rythme saccadé et la mort intestine. Des brassées de cuivre viennent s’écraser sur le mur électronique que des voix psalmodiées ne peuvent que survoler.
Le son tournant me caresse les épaules et les lobes d’oreilles… J’ai perdu cette soirée comme une vie. Tout cela ne servait que de peu, mais cette question même est inutile… L’utilitarisme n’appartient plus à mon mode de réflexion.