Les pas sont si lourds
Sur le sol obséquieux
Qui se déroule comme une cour
De dames hautaines et curieuses.
Requiem d’années,
Et en allumant la chambre,
J’ai laissé tomber le feu ;
Un incendie noyé de sombre
Se déclare…
Tout brûle autour de moi,
J’ai provoqué les Enfers,
Les pantins reviennent et
M’enlacent de leurs bras
Ridicules, pincements
De fatigue…
Je tombe, plus jamais
Ne me relèverai…
Besoin de dormir,
Longs bâtiments
Aux lueurs hautaines.
Le son violent
De l’Apocalypse
Vient de se planter
Entre mes deux oreilles.
Une barre à mine
Trace une ligne sournoise
De par mes sourcils ;
Je sombre…
Je me sens en perdition,
Il ne faut pas dormir…
Comme un doute sous mes pieds,
Un corps tué par ses yeux, ses propres yeux.