NDLA : j'exhume ce vieux texte de février 1994 suite aux bons résultats de l'OM ces derniers temps. Dix-sept ans passés depuis et rien ne change. Mes opinions sur mes amis changent singulièrement selon qu’il y ait ou non un match de l’OM le soir où j’écris. Leur qualité de supporters, indifférente au quotidien, devient insupportable les soirs de match…
Mon Dieu ! (là, je ricane !)
La stupidité peut atteindre
Des tréfonds insoupçonnés.
Voir tous ces veaux empennés
Me rappelle… mes rêves de grandeur.
Puis, leur colère grondant sa haine,
Je me retrouve encore seul,
Ne sachant comment partager cette inanité.
Les avis changent, les amis changent,
Il faut savoir les quitter tous les deux,
Lorsque leur idiotie a dépassé
L’idée que l’on pouvait se faire
De leur pseudo-intelligence,
Empreinte plus d’un pragmatisme fanatique
Que d’un désespoir de salon, tel le mien…