Revenu deux ans en arrière... Le même canapé qui se défile, se dérobe sous mon pauvre postérieur à mesure que je m’y avachis. Ma tête se baisse quand le dos s’arrondit ; le bassin s’avance vers la télévision et les jambes détendues vers la lucarne lumineuse, les mains s’approchent du visage pour le masser. Endolori, incapable de croire en ce qu’il représente ; il doit prendre un air halluciné.
Oui, tel qu’il y a deux ans de cela, les verres redescendent à la fois dans la trachée et dans l’oesophage... Une désinfection de l’intérieur, une catharsis !
(sourire et soupir)
Pas de nostalgie sur ce coup-là, pourtant... Parce qu’il me semble bien avoir le souvenir que la période ne brillait pas particulièrement par son alacrité rosée... Faut-il donc demeurer sombre dans le rappel ? Il y a des chances, mon petit bonhomme !