Des regrettables conséquences d’une histoire de fesses entre sa subordonnée et son propre
supérieur…
J'imagine que l'affirmation péremptoire « Ca s'arrange toujours » n'est pas
particulièrement de mise aujourd'hui...
Où t'arrêteras-tu, Céline ? Vers quelles cimes ? A quel sommet ? Je viens d'apprendre de la
bouche d'un Dieu de second étage que tu avais désormais un adjoint, un second ! Une ancienne assistante est donc devenue bras droit souvent gauche... Une douche froide.
Des regrettables commentaires commis sur ladite histoire de fesses…
Te gouzout Lisenn, n'eus ket titour ebet !
Hem... Pardon... Tu sais Lucie, je n'ai aucune information ! Mais si j'en crois le sourire
odieusement béat de nos deux demoiselles, que viennent éclaircir un teint pâle et de lourdes cernes, à mon avis, ya, se pok gwell pe well !
Des regrettables réponses aux regrettables questions sur son propre sort concernant les histoires de
fesses…
Rien dont je sois particulièrement fier depuis l'année dernière. La narration d'un acte
courtois, d'une cour chevaleresque et d'une histoire d'amour vrai et sincère, aurait suscité en toi une telle désillusion quant à ma triste personne, que je ne pouvais me permettre de l'envisager
ici.
Du regrettable enlisement dans les conversations tournant autour des histoires de fesses…
Si l'on procède du postulat selon lequel la pratique envisagée (l’épilation intégrale)
demeure à ce jour très minoritaire et non encore entrée dans les mœurs communes, une femme appartenant à la majorité objective ne verra aucune gêne à répondre par la négative à la question
directement posée, pouvant même étayer son refus par des considérations d'ordre moral (à l'encontre de la porn-culture, déviance pédophile ou que sais-je encore).
Dès lors, le refus catégorique de s'exprimer sur l'interrogation, que nous a opposé la
sujette de l'étude, ne peut, au regard de ce qui précède, que nous inciter à pencher en faveur d'une réponse latente positive, la crainte seule du jugement social réprimant la terrible (et
néanmoins magnifique, c'est une certitude) vérité.
De la regrettable insistance des gens qui vous posent des questions et vous catégorisent en pensant de moins en
moins à l’histoire de fesses du début…
Quant au sujet « Modération », je tiens à rectifier certains points. Pour ma part,
je bois :
1. Pour garder le contrôle : par exemple, à jeun, je ne peux pas contrôler ma
timidité.
2. Pour garder ma lucidité sur le monde : in vino
veritas.
3. Pour conduire : si je ne bois pas en voiture, j'ai peur.
4. Pour être de bonne humeur.
5. Parce que cela me donne des idées noires et le cafard, conditions indispensables à la
créativité.
6. Parce que refuser un verre que l'on vous offre, c'est refuser la
fraternité.
7. Parce que c'est une condition sine qua non
à ma santé nerveuse.
8. Parce que je donne l'exemple à mes proches en battant des records affichés aux tableaux
des bars bretons, pour la plus grande gloire de mon nom.
9. Parce que les goût et odeur de l'alcool me plongent dans une extase sans
limite.
10. Parce que l'éducation que j'ai reçue est celle d'un vrai partage entre les gens, sans
modération.
11. Parce que je fais attention à ce que l'on pourrait penser de moi, tel un légionnaire, je
marche droit et ne bégaie pas.
12. Parce que je supporte bien l'alcool.
13. Parce que je suis sportif, je dois être désinhibé (et non désimbibé)
14. Parce que j'ai déjà vu de près une personne gravement atteinte par l'alcool : j'ai
trouvé son attitude de mourir à 49 ans sans soins et abandonnée de tous très citoyenne (pas de maladie, pas de retraite : le pied dans les budgets).
15. Parce que l'alcool ne nuit en rien à la précision légendaire de mon
verbe.
16. Parce que la dépendance est une notion contingente : celle liée à l'alcool n'est pas
pire que celle d'être incapable de vivre seul(e).
17. Parce que nombre de mes amis partagent mon goût pour la convivialité
éclairée.
18. Parce que je n'ai aucun problème de fric et que je ne bois que du bon (putain de pauvres
!).
19. Parce que dans mon milieu professionnel, il n'y a que des saoûlauds
!
De la regrettable assimilation par ces mêmes gens d’un coude un peu lourd au statut de célibataire…
En revanche, beaucoup moins drôle, la référence à mon hypothétique absence
d'amis...
Ignorais-tu que le célibataire est très recherché pour mettre un peu d'ambiance dans les
mornes soirées des couples installés, englués dans leur confort très petit-bourgeois, dans leur incapacité à communiquer sur autre chose que ce qui ne peut toucher l'âme : l'administration de la
maison (tu sais, genre voiture, gosses... CAF...).
Le célibataire est également recherché pour faire le cinquième au tarot ou porter la
chandelle.
Le célibataire, parce qu'il se doit de s'entretenir, contrairement à la majorité des hommes
mariés, est également très couru par la femme munie d'une alliance, puisqu'il sert de prétexte aux règlements de comptes avec son époux ventripotent.
Le célibataire est aussi très prisé pour aller prendre un verre, aller au restaurant ou au
cinéma, puisque de toute façon « il n'a que ça à faire ».
On aime aussi le célibataire lors des sorties en groupe ou en cas de location de vacances :
comme aux impôts, il compte pour un foyer, et paye donc double part.
La présence d'amis se mesure à l'aune des cernes du célibataire.
De la revanche méritée et non regrettable du célibataire plein d’esprit mais au coude un peu lourd et qui écoute
trop les histoires de fesses en milieu professionnel dont il n’aurait jamais dû se mêler…
Lucito aqui. Nonobstant tes intéressantes considérations sur les vertus des plans
quinquennaux de notre regretté (regrettable ?) allié CCCP, tu viens de franchir le mur(iel) du son avec habilitation Soyuz en matière de jugement post-colonialiste sur les ethniques de l'étape !
Je résume le propos : le mexicain est un péon affecté de procrastination, fourbe, hâbleur, bruyant, lâche et moustachu, en sus que de posséder une hygiène corporelle pour le moins
suspecte.
Alors qu'il est vrai, le lituanien est grand, costaud, se vêt d'une chemise à carreau et
passe son temps à couper des arbres à la hache.
Le russe est un poivrot invétéré qui danse le kazatchok en début de soirée avant de
s'effondrer en larmes après une crise d'euphorie, le tout au son des balalaïkas, de l'accordéon et en dévorant des pirojkis et du bortsch.
Le français, enfin, se distingue particulièrement par sa capacité à bénéficier de
l'allocation chômage alors même qu'il a été licencié pour absence injustifiée prolongée.
(Avoue que tu ne t'attendais pas à ça !)
Quant à « trinquer hidalgo », j'ai éprouvé les pires difficultés à traduire ce
syntagme. Alors voyons : le péon et l'indien s'asseyent à même le sol. Or l'automne arrive avec ses pluies et ses frimas (si, si, même au Mexique !). Le sol sera donc mouillé et les couches de
basse extraction auront donc le séant humide. Et c'est là que tout se joue : les hidalgos, c'est à dire les gentilshommes, bénéficient quant à eux de chaises Ikea dans leurs haciendas : leurs
postérieurs seront donc protégés. Par conséquent, l'expression "trinquer hidalgo" signifie bel et bien "boire cul sec". ¿Es
correcto?
Na pómochtch' pomogitie
!
Do svidániia !
La revedere şi tucãturã !