Une fois de plus, quoique, j'ai été confronté à la gentillesse, sans être capable, contrairement à l'accoutumée, d'y déceler une arrière-pensée. Cela me gêne atrocement, puisque n'entrant dans aucun schéma existant de mon système de pensée. Ce sourire qu'on m'a opposé me laisse donc dans l'effroi de l'ignorance, de l'inconnu.
J'aspire la fumée de ma cigarette à m'en brûler les lèvres, pour tenter de ne pas chercher à comprendre le pourquoi, ou le comment du désintéressement, de l'engagement dans une cause, de la charité... de la gentillesse.
J'en viens parfois à me dire que seul l'argent fait l'heur, soit-il bon ou mal, et que la décision ou l'effet que quiconque escompterait imprimer aux événements, est inconséquent.
Seul l'argent modifie le cours des choses et donne pouvoir à la décision. Seul l'argent influence la vie.
Nous vivons une époque moderne...
Nullum res sine aura
Je pourrais multiplier à loisir les expressions, mais la vérité ne doit pas se situer bien loin de ce constat. Pour autant, cela ne résout pas la question de la gentillesse.