Ta voix est si changeante,
Et me fait varier comme alouette.
Je voulais partir, volonté affirmée,
Et t’avoir entendue dans la gêne et la douleur
Me donne au doute, une fois encore.
Que me veux-tu finalement ?!
Que me veux-tu, à quoi je ne sais répondre ?
Que me veux-tu qui me contraint à l’inaction ?
Je l’ignore mais crois que ce ne pourrait être
Qu’une exigence et une démarche positive de ma part.
Faire un pas vers toi est une concession.
Je n’attends que de l’aide
Et tu me demandes de la force.
Je disais hier que tu ne m’aimais plus,
Et je ressens ce soir en toi la peur
Que je ne t’aime plus…
Quelle aberration…
Ô combien ridicules sommes-nous…
Nous pourrions nous aimer,
Mais cela serait trop simple et évident.
Alors il nous faut nous déchirer,
Nous éloigner petit à petit,
De corps et puis d’esprit,
Dans la mort d’une lueur… d’espoir…
J’y avais cru un instant.
Mais c’est fini.
Demain soir, tout sera consommé,
Et je revivrai la même histoire
Que les précédentes,
En en tirant les mêmes conclusions.
Je n’aime pas.
Je ne sais pas aimer.
Je ne sais que mourir.