La tige de métal
S’est fichée juste là,
Entre nez et œil bas,
Et la douleur s’installe.
Je me tortille sans but
Dans la vaine détresse
De ce que je n’ai su
Mais maintenant me blesse.
La brûlure des sangs
Noirs descend dans la gorge
Pour fondre dans la forge
Du gastre incandescent.
La poitrine se lève
Plus difficilement,
Maintenant que la sève
Noire est mon vrai tourment.
L’acier orne mes yeux
De sculptures difformes
Violant toutes les normes
Des faux Dieux bienheureux,
Chantres du bonheur simple
De la propriété.
Le plomb coule en mon temple,
Mon cœur exhérédé.